29/04/2021

Serre miniature. 2° partie.

La réponse à la question de l'épisode précédent est :  oui, tout s'est bien emboité - ou à peu près. Mes calculs n'étaient finement pas aussi fantaisistes que je le craignais (comme quoi, quand je me donne la peine...). 

Il a fallu malgré tout rattraper le fait que je n'avais pas pris en compte les glissières verticales dans lesquelles s'emboitent les plaques, ce qui a engendré deux bêtises (ou plutôt deux conséquences de la même bêtise).

Bêtise n°1: la pente (en bleu) est "cassée" à la fin par les glissières (en rouge), donc le toit ne reposait pas bien  sur le côté de la serre. 

Solution: ajouter un profil pour compenser ça.


Bêtise n°2: je n'ai pas non plus pensé au décalage en hauteur, qui fait que le toit ne reposait pas non plus (!)  sur la façade.

Solution: créer et coller un autre profil (pas encore sur la photo) pour compenser cette différence.


Et là, j'ai eu la chance de la débutante... Je ne savais pas encore comment faire tenir le toit en pente tout en le laissant amovible. Le profil toit-façade (correction de la bêtise n°2) m'a donné la solution: je l'ai fait en L (mais en tenant compte de la pente, évidemment) et comme ça il bloque le toit et l'empêche de descendre:

Une fois ces petites erreurs corrigées, j'ai fait un premier "montage à blanc", juste avec du scotch, et ça se présente plutôt bien:

Vous remarquerez la lucarne ouverte dans le toit (suggestion de Serge) qui a été un nouveau challenge mais qui apporte beaucoup!

Le prochain épisode vous parlera de maçonnerie 😁.








24/04/2021

Serre miniature en 3D - Partie n°1 -

 J'en parle à droite et à gauche, mais -après tout- c'est sur ce blog que le sujet mérite d'être détaillé. Je vais donc essayer d'y suivre l'aventure de ma serre de A à Z .

Tout a commencé il y a 20 ans (eh oui, toujours mon retour aux dinosaures..), quand j'ai acheté ce livre:


Je suis immédiatement tombée amoureuse de la serre que vous voyez en bas sur la couverture, et cet amour ne m'a jamais quittée. Et, avec lui, la procrastination absolue, celle qui fait qu'on ne commence JAMAIS une chose, de peur qu'elle ne soit pas assez réussie.
Cette serre est donc restée un rêve inaccessible, juste parce que je ne me donnais pas l'autorisation de la faire. On est bête, hein, parfois?

Et puis... les choses ont changé: la maturité, peut-être? Mais aussi sans aucun doute l'arrivée de ma Prusa, qui permet de transformer ses chimères en vrais objets.

Et me voilà à enfin créer des plans pour réaliser la serre de mes rêves - qui n'a en fait plus grand chose à voir avec celle du livre déclencheur d'il y a 20 ans.

J'ai regardé des dizaines de serres sur le net, jusqu'à trouver celle qui correspondait à ce que j'avais dans la tête:

La différence avec cette image de référence est que je ferai une serre adossée à un mur, donc 1/2 serre (tout en gardant des mesures confortables, pour avoir la place d'entasser tout un tas de trucs). 
Ce sera donc une belle bête de 40x21 cm (ce qui correspond grosso modo à  5x2,50m dans la réalité)

Voilà les premiers croquis:



Puis la modélisation d'un côté:
La Prusa ayant un plateau réduit (25x21 cm), il faut composer avec ses dimensions. Pour les côtés de la serre, ça tient tout juste:


Par contre,  il faudra modéliser la façade et le toit en deux parties pour que les morceaux tiennent sur la plateau.
Ce qui veut dire aussi trouver des astuces pour pouvoir les relier ensuite.  Je choisis un système simple de tenons et mortaises (des plaques à emboiter, en fait):

Mais c'est le montage dans son ensemble qui doit doit être pensé en amont, et pas seulement le fait de relier les moitiés. 
Je crée donc aussi des profils en U de différentes tailles, dans lesquels s'emboiteront les plaques de façade, de côté et de toit. 
En plus, comme je veux que la façade soit amovible (pour ajouter des éléments à l'intérieur, modifier la mise en scène ou regarder les détails de près) il me faut un système de glissières simple à manipuler.

Tout cela demande des cogitations qui sont normalement bien au delà de mes capacités techniques, et des calculs d'épaisseurs  (pas sorciers mais bon...) qui me forcement à combler un peu mon incommensurable  "trou des maths"! J'adore ce genre de défi 😍, c'est tellement  stimulant!!

Comment les modélisations (théoriques) vont-elles se concrétiser? Est-ce que les emboitements vont se passer comme prévu?

Vous le saurez (et moi aussi!!) dans le prochain épisode ...












22/02/2021

Chocolaaaaaaaaats!

 Après la "mise en bouche" d'avant-hier, voilà la première fournée de mes créations 3D, avec la genèse, les motivations, toussa (bref, toujours ma manie de remonter aux dinosaures!).


1. LA GENESE  ou : "Ça a commencé comme ça".

J'avais depuis toujours deux magnets imitant des chocolats, faits d'une matière inconnue (de la résine?) et extrêmement réalistes, que j'aimais beaucoup. Comme c'est le cas avec tous les magnets fantaisie, l'aimant était collé derrière.

Mais au fur et à mesure du temps et des manipulations pas toujours délicates,   les aimants se sont décollés. Je les ai recollés. Plusieurs fois. Avec des colles différentes à chaque fois en me disant que je finirais par trouver la bonne. Rien n'y faisait:  au bout de quelques semaines ça retombait toujours. Privés de leurs aimants, mes magnets-chocolats étaient devenus inutilisables.

2. LES MOTIVATIONS ou: "Il ne faut jamais mettre le doigt dans l'engrenage".

Je me suis donc dit que le mieux serait de m'en refaire des "tout neufs" grâce à ma Prusa. Mais je voulais éviter d'avoir encore des décollements d'aimants, donc que le mieux serait de les intégrer DANS le chocolat. La Prusa permettant des pauses d'impression d'une grande facilité, j'ai dessiné puis modélisé et enfin imprimé le chocolat que j'avais en tête. Un bête palet qui m'a paru un peu basique. Donc ensuite j'ai fait un coeur. 

Puis un dôme, puis une pyramide, puis....... 

Bref, la machine s'est emballée et je me suis retrouvée à la tête d'une collection de chocolats de formes différentes, qu'en plus j'avais déclinées en plusieurs couleurs. Je ne savais pas quoi en faire, mais j'avais toujours envie d'en créer de nouveaux, et leur nombre augmentait, augmentait... 






3. LE RESULTAT ou "Est-ce bien raisonnable?"

Que faire pour justifier une production pareille et pour, malgré tout, pouvoir continuer à créer et expérimenter? Les vendre, pardi! 

Et, une fois mes frais payés, le "surplus" serait mis dans la cagnotte que nous avons créée pour l'association d'aide alimentaire où nous sommes, mon homme et moi, très impliqués (asso bien connue mais que je n'ai pas le droit d'associer nommément à une vente). 

Ce qui fait "d'un chocolat deux gourmandises" (c'est mieux qu'une pierre deux coups comme expression, non?): créer ET aider. 

J'ai donc conçu une "marque", un logo, de la papeterie, etc. Ce qui a été une nouvelle aventure de création.


Mais ça, c'est une autre histoire, que je vous raconterai une prochaine fois.





20/02/2021

Une nouvelle façon de croquer

 C'est marrant, ce blog va et vient au gré de mes passions, aussi puissantes qu'éphémères ou - plutôt -cycliques.

Ce blog avait débuté début 2012 avec le dessin et les carnets de voyage...était passé aux miniatures (plutôt gourmandes, mais pas que) à la mi-2013... et avait rebasculé vers le dessin en 2016.

Aujourd'hui, la notion de "croquer" retourne vers les gourmandises, mais pas forcément miniatures cette fois. 




Eh oui, croquer concerne maintenant des chocolats et des biscuits... grandeur nature pour l'instant, mais toujours aussi  FAUX que mes mini-pâtisserie en Fimo.



La "faute" à mon nouveau jouet, une imprimante 3D.  Celle qui l'avait précédée (une CR10) a rendu l'âme en imprimant trop de visières anti covid lors du 1er confinement. Celle-ci (une PRUSA MK3, que j'ai montée moi-même avec l'aide de mon homme) est une Rolls! On se sent en confiance avec elle, et même un bourrage de fil ne me fait plus peur.

Cela ne remplace pas la Fimo, loin de là, surtout question réalisme dans les détails, les textures  et les couleurs. 

Mais avec ce type d'outil on peut réaliser d'autres choses, comme tout ce qui est plus "géométrique" et rigoureux ,  par exemple des mini meubles (j'y reviendrai dans un prochain article), surtout si on est comme moi plutôt maladroite en menuiserie: on décide précisément  de la forme, des dimensions ... et c'est la machine qui exécute.

Bon, j'ai l'air de dire que c'est facile...

Eh bien non. 

La fabrication est "entre les mains" de la machine, mais ça ne fonctionnera que si tout est méticuleusement dessiné, conçu et pensé en amont. Donc:

  • si on a des notions de géométrie dans l'espace, 
  • si on a une idée très précise du produit fini (un dessin avec les cotes est souvent indispensable), 
  • si on sait utiliser un logiciel de modélisation (je suis loin de le maîtriser, mais je progresse)
  • et aussi si on connaît bien les limites de son imprimante, ne serait-ce que pour s'amuser à essayer de les dépasser.
Voili voilou... ce n'était qu'une reprise de contact, mais je vais essayer (une fois de plus) de rester fidèle à ce blog.

J'ai aussi réactivé un vieux compte Instagram jamais utilisé, car j'ai envie de retrouver l'ambiance d’une sorte de “communauté” (comme au  joyeux temps de Scrapissimots,  du P'tit Echo du Scrap ou des Rural Sketchers). 
Il est encore bien vide mais se remplira rapidement, je pense.



25/06/2018

Ateliers Carnets de voyage

Bon, j'ai longuement hésité avant de poster ça, parce qu'on pourrait penser que je veux "poêter plus haut que mon luth" (ou, en l'occurence, carnetter plus haut que mon pinceau) en m'autoproclamant prof, mais maintenant que vous me connaissez vous savez que ce n'est pas le cas: je veux juste m'éclater avec des gens qui ont les mêmes passions que moi: dessiner (un peu), patouiller (pas mal) et rire (beaucoup). Bref, passer un bon moment de partage et de bonne humeur.

Donc, j'animerai cet été 4 mini stages d'initiation au Carnet de Voyage à Moncrabeau (Lot & Garonne), à l'attention des débutants en dessin.

Ci-dessous l'affiche, et encore plus bas tous les renseignements pratiques.


Tous les renseignements pratiques sont sur le flyer (à télécharger et/ou imprimer recto-verso):
Cliquez pour ouvrir:

Besoin de renseignements complémentaires? Laissez un message ici ou contactez-moi sur Facebook (Tatie Devouvres).


21/05/2018

Randocroc Agen Canal

Encore une Randocroc réussie, avec soleil, lieu agréable (canal ombragé, Pont-Canal insolite, écluses), pauses sympas (accueillant et atypique "Café Vélo" et délicieux bar à fruits devant l'écluseet très belles rencontres avec plein de nouveaux croqueurs.

Ma première production du matin a été un désastre, je ne vous la montrerai donc pas. 
Je dois me rendre à l'évidence: je suis un (vieux) diesel, et il me faut du temps pour démarrer vraiment!

En fin de matinée, ça s'est un peu amélioré et l'après-midi j'avais pris ma vitesse de croisière.. 

J'ai toutefois délaissé mes aquarelles pour le reste de la journée, et je m'en suis trouvée libérée... Je ne sais pas encore si j'en mettrai certains en couleur plus tard (comme j'avais fait pour Marmande).

Mes "camarades de jeu" au pied du Pont Canal, devant le "Café Vélo"



Encore deux croqueuses (à gauche) près de l'écluse, cette fois. Et des consommateurs inconnus (à droite).

L'Emily s'apprête à passer l'écluse. Vite, vite, le croquer pendant qu'il manœuvre (croquis de 5 à 10 mn, pas plus)

Beaucoup de temps par contre pour celui-là (Posca blanc, direct sur Canson couleur) car l'écluse est un casse-tête.

Celui-là, c'est un peu "de la triche". Je l'ai fait avant la Randocroc lors de mon repérage, et fini à la maison.

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui! A la prochaine!!

25/04/2018

Villeneuve sur Lot

La Randocroc47 de samedi dernier (21 avril) a eu lieu au nord du département, dans une ville que j'avais traversée sans lui trouver aucun intérêt. Il faut croire que je n'avais pas traversé les bons endroits!
En fait, c'est une ville pleine de charme, qui doit beaucoup à la présence du Lot, mais aussi au mélange des architectures.
Comme toute bastide, elle possède sa place carrée bordée d'arcades. Mais contrairement à beaucoup -qui en ont gardé leur côté médiéval quasi intact, elle propose autour de sa place un résumé des siècles qu'elle a traversés: maisons médiévales à pan de bois, folie du 17° un chouilla baroque, classicisme du 18°, 19° bizarre et triomphant (Eglise Ste Catherine), modernisme gris du 20°.
Bref, un assemblage de bric et de broc qui déroutera peut-être les amateurs de pittoresque, mais qui lui donne un charme fou.
C'est ce mélange que j'ai essayé de montrer le matin, bien à l'ombre sous les arcades, en oubliant volontairement le marché qui se déroulait sur la place.
Je n'ai pas encore mis de couleurs; je ne sais d'ailleurs pas si le le ferai...


L'après-midi s'est déroulé au bord du Lot, devant ce qui est sans doute la plus belle vue de Villeneuve. Nous nous sommes répartis en bas (sur le chemin qui borde la rivière) ou en haut (sur la petite terrasse de l'adorable salon de thé "La Parenthèse", surplombant le chemin).

Dessiner sur ce balcon a été un enchantement! 

Et voilà ce que ça a donné, façon panoramique:

Je vous mets aussi chaque page, individuellement, pour voir de plus près.



Je m'aperçois que la tour de Sainte Catherine est de travers (ah ah ah, Pise sur Lot!), et que la halle à droite manque singulièrement de couleur (elle devrait avoir la couleur de la tour et ressortir davantage). 

Mais bon, dans l'ensemble - et si on fait abstraction du fait que j'ai quelquefois trahi l'intégrité des bâtiments (étages ou fenêtres supprimés, proportions pas respectées...)- ça n'est pas si mal....

Et pour finir, un article sympa paru dans la presse locale le lendemain:



A la prochaine!


07/04/2018

Marmande en couleurs

Après moult hésitations, j'ai fini par mettre mes croquis en couleur -enfin, ceux du matin seulement.

1°) L'église y a gagné en lisibilité:



2°) Pour le cloître, quitte à modifier les choses, j'ai décidé de prendre des risques (selon le vieil adage "il faut sortir de sa zone de confort") :
Phase 1 : coloriage partiel aux Tombow (feutres aquarellables)
Phase 2: un petit coup de "pshitt" d'eau, ce qui a eu pour effet de diffuser la couleur dans des directions pas forcément prévues, voire des mélanges osés.
Phase 3: apporter du volume avec un stylo noir, ce qui rééquilibre aussi les zones trop violemment colorées.

Le résultat, pour surprenant qu'il soit, ne me déplait pas.



01/04/2018

Randocroc47 le 24 mars à Marmande

La réunion mensuelle du Groupe de Croqueurs auquel j'appartiens a eu lieu lieu à Marmande le samedi 24 mars, il y a pile une semaine.

Malgré mes craintes nous n'avons eu que peu de pluie... mais qu'est-ce qu'il faisait froid! un froid insidieux porté par le vent, qu'on ne ressentait pas forcément tout de suite mais qui a laissé des traces, en tout cas chez moi, puisque j'en ai rapporté une bronchite compliquée et fiévreuse, dont je ne suis pas encore vraiment sortie.

LE MATIN: Notre Dame de Marmande et son cloître (qui, pour tout dire, ne possède plus qu'un côté), dans lequel se trouve une "Jardin Remarquable" de topiaires. Quel plaisir, l'odeur des buis!!!


 Il fallait faire des choix, j'avais donc décidé de dessiner la partie haute de l'Eglise, pour me coltiner les éléments architecturaux les plus difficiles. On verrait plus tard pour le cloître...

Ce qui a donné ceci:

Je vous le détaille en deux morceaux ci-dessous, pour mieux profiter des détails:




J'ai ensuite fait un petit truc rapide avec le cloître et les topiaires (je n'aurais pas pu les oublier, j'aime trop ça!):

Vous allez me dire que tout cela manque singulièrement de couleur. Je suis d'accord. Mais j'ai préféré concentrer tout mon temps sur le dessin. Il sera toujours temps d'ajouter un peu de couleur par la suite (ou pas... j'hésite encore...)

L'APRES MIDI.  Après une pause dans une une crêperie sympa, nous avons dû composer avec la pluie, qui nous a obligés à changer un peu notre circuit et à nous abriter sous les arcades de la place du Marché.

J'ai décidé de choisir une autre vue de la même église, lovée cette fois-ci derrière les maisons de la place.



....tandis que j'étais accessoirement croquée par Jon, un ami anglais, qui, lui, dessinait les arcades où j'avais justement trouvé refuge (c'est moi, là, sous l'arcade centrale!):


(Il ne me reste plus qu'à progresser pour un jour espérer dessiner aussi bien que lui!!!)

Exercice. "What Is Drowned May Never Drown"

Un tout petit article avec pas mal de retard à l'allumage, puisque cette aquarelle a été commise il y a déjà longtemps (enfin,  le 21 mars pour être précise), lors d'un Atelier à Balma.

Il s'agissait d'un "pas à pas" pour reproduire au plus juste un paysage de coucher de soleil sur la mer, avec deux amoureux en balade. Pas du tout mon trip, donc (ce qui explique la goutte de Greyjoy dans mon article, pour contrebalancer), mais ma motivation n'était pas les "chabadabada" du résultat, mais l'exercice constatant à rendre à la fois les vagues de la mer et surtout l'effet miroir de la fine pellicule d'eau encore présente sur le sable mouillé.

Bref: apprendre à exprimer l'EAU, dans certains de ses états (ce travail est en fait celui de toute une vie, donc restons modestes!)

Voilà mes notes:


Et voilà le résultat quelques heures plus tard:


J'aime bien l'effet miroir de la plage, j'aime moins les deux andouilles. L'effet de réflexion à droite n'est pas du tout réaliste (les rochers deviennent sapins dans leur reflet) mais je m'en fiche un peu.

Ce qui est bluffant dans cet exercice, c'est que tant qu'on a "le nez dans le guidon" on ne se rend absolument compte de rien, on pense même qu'on est en train de tout foirer. Et puis il suffit d'un regard extérieur, ou de l'oublier un moment loin de soi, pour le redécouvrir avec des yeux nouveaux... et moins sévères.

Même si, évidemment, il reste du taf!!!
Et même si, évidemment, vous ne verrez pas ça sur mon mur!